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Bonjour à tous, je suis nouveau parmi vous, mais je tiens à vous faire part d'une de mes réflexions récentes.
Un fait m'a toujours étonné à propos des frappes sur le Trade, c'est l'écart énorme
entre la capacité d'accueil et de flux humain du complexe à une heure de pointe en semaine,
et le nombre officiel de victimes. Je vais tâcher de développer mon idée le plus simplement possible, et sans prétendre énoncer une quelconque vérité ou conclusion;
1) Voilà ce que Wikipedia nous dit à propos du WTC ;
"50 000 personnes travaillaient dans les tours et 200 000 visiteurs y passaient."
Je me permets de compléter cette information par un passage tiré du livre de Bruno
Dellinger, "World Trade Center, 47ème étage";
"C'est une ville entière qui a été engloutie. Un ville du monde où des hommes et
des femmes de cent quinze nationalités d'origine on disparu. Une ville en l'air,
une utopie, où, entre visiteurs et employés, plus de cent mille personnes du monde
entier se rencontraient chaque jour. Cent mille personnes!..."
Je tiens à préciser, à l'intention des sceptiques mais pas seulement, que B. Dellinger,
ressortissant Français, était fondateur et patron d'une petite société (Quint Amasis)
qui avait ses bureaux au 47ème étage du WTC1 depuis plusieurs années. Il a survécu de
justesse, livrant un témoignage, à chaud, fort et précieux en descriptions et en vécu.
2) A présent, voilà ce que Wikipedia nous apprend à propos du bilan humain officiel au WTC ( avions non inclus )
"2 595 tués, dont 343 sapeurs-pompiers de New York, 23 officiers de police du NYPD,
37 officiers de la police du port"
"Près de 1 366 personnes ont été bloquées au-dessus et au niveau de l’impact dans
la tour Nord (WTC 1). Aucune d’elles n’a survécu."
"Près de 600 personnes ont été bloquées au-dessus et au niveau de l’impact dans
la tour Sud (WTC 2). 18 seulement sont parvenues à s’échapper à temps du dessus
de la zone d’impact et à sortir de la tour Sud avant que celle-ci ne s’effondre."
[ Pour éviter des répétitions et faciliter les choses, je vais distinguer la position des victimes par les 2 abréviations "Sup. / Inf.",
qui correspondent à l'emplacement des étages Supérieurs ou inférieurs aux zones de crashs ]
Nous avons donc un total de 1948 victimes "sup.", pour un total d'environ 2200 victimes de "travaillant au WTC".( on
exclue donc les pompiers et policiers tous confondus.)
En somme, il n'y aurait eu alors environ "que" 250 victimes "inf.". Autant dire une évacuation quasi parfaite et totale à l'échelle des Twins !
Chaque tour était donc quasiment totalement évacuée au moment de son effondrement. Au final ( on doit s'en réjouir),
quasiment personne de coincé dans les ascenceurs ou aux étages par le faussement des portes après les impacts, de tué par les
explosions et les impacts, d'écrasé sous les débris sur la plazza ou par le "killercloud" au moment des effondrements, de blessés immobilisés dans les
étages et dans les lobbys...
Et cela malgré l'absence de procédures d'évacuation réellement adaptées à l'ampleur de la catastrophe et aux moyens du Fire Dept. ou de pré-alertes,
malgré la lenteur caractérisée de l'évacuation par escaliers jusqu'aux tous premiers étages ( WTC1 particulièrement)
, du renvoi dans les étages de beaucoup d'occupants entre les deux crashs (WTC2)-(du monde dans les ascenceurs au moment du crash sur WTC2 ?), du timing
relativement serré dont disposaient beaucoup d'occupants même bien en-dessous des crashs ( WTC1 surtout)...
En résumé une évacuation des "inf." quasi-parfaitement minutée avec les "timings"... (?)
3) Même si je reste réservé quant à son aspect purement mathématique et ne prenant pas
en compte d'autres facteurs ou inconnues (!), je vous propose le petit calcul
statistique suivant, qui peut au moins être un piste de réflexion.
-) Chaque tour est prévue pour accueillir théoriquement environ 25000 personnes, sur non pas 110, mais 104 étages (6
étages techniques par tour). Soit en moyenne 240 occupants par étage pour la Tour Nord
et 242 pour la Sud ( l'observatoire au 110 ne compte pas)
-) Vérifions qu'il n'y a pas d'étages "vides" au-dessus des zones d'impacts; ce qui est
le cas.
-) Partons du principe que bien qu'à une heure de pointe à Manhattan ( 8h46+), 30%
des occupants de chaque tour soient absents pour diverses raisons, au moment des frappes, ramenant ainsi notre
moyenne par étage à 168 occupants pour WTC1 et 169 pour WTC2. Je rappelle quand même que chaque étage de bureau
mesure environ 3200m2 (colonne centrale exclue), et que même à 240 par étage,à chaque personne correspondrait théoriquement
plus de 13m2 d'espace de travail..
-) Partons également du principe que l'on ne compte que les occupants employés de bureau,
et non les "visiteurs" qui représentent, faute d'infos précises, une inconnue trop conséquente, mais qui pourraient constituer un
paramètre intéressant.
-) Prenons en compte le fait que bien qu'ayant été frappée 17 minutes après la Tour nord,
la Tour sud n'a quasiment pas été évacuée avant de subir à son tour un crash, et que la majorité des occupants ont
eu pour consigne de rester dans leur bureaux ou de les regagner une fois descendus au
lobby. (cf docu. BBC sur FR2 en 2006.)
-) Le vol AA11 frappe la tour nord entre le 93ème et le 99ème, isolant ces étages et
tous ceux au-dessus du reste de la tour. Au total 15 étages, avec en moyenne 91 "sup." par étage
-) le vol UA175 frappe la tour sud entre depuis le 75ème jusqu'au 85ème, piégeant 600 occupants et ne laissant
qu'un seul escalier, que seules 18 personnes emprunteront pour descendre. Au
Total 29 étages, soit en moyenne 20 "sup." par étage
"
-) J'ai compté, d'après Wikipedia, 16 étages "vides pour" WTC1, et 9 pour WTC2, soit toujours d'après le même raisonnement 2688 "inf."
pour WTC1 et 1512 "inf." pour WTC2, soit 4200 à soustraire de la moyenne globale.
Nous avons donc pour les deux tours un total de 44 étages "sup." coupés du reste et sans issues, ou détruits . Ce qui devrait donner plutôt
, suivant le même raisonnement, et d'après moyenne, 2520 personnes au moins pour La Nord, et 4872 pour la Sud,
soit environ 7400 au total, sans prendre en compte les "visiteurs" et sur ma base de 30% "d'absents présumés normaux".
Un petit tableau pour condenser tout ça ^^
Inf. Théorique/ officiel Sup. Théorique / Officiel
SUD 9408 ? 4872 582
NORD 9744 ? 2520 1366
total 19152 ? 7392 1948
Victimes ? 248 +/- 7250 1948
Occupants Moyenne Total WTC1 (104) % d'occupation
Moyenne étage WTC1 maxi 240 25000 100%
Moyenne étage WTC1 théorique 168 17472 70%
Moyenne étage WTC1 "officiel" 91 9464 38%
Occupants Moyenne Total WTC2 (103)
Moyenne étage WTC2 maxi 242 25000 100%
Moyenne étage WTC2 théorique 169 17407 70%
Moyenne étage WTC2 "officiel" 20(40) 2060(4120) 8% / 16%
Pour WTC2, tout est plus discutable du fait que nous n'avons pas réellement d'idée ou d'info concernant le nombre d'évacués pendant les 17 minutes entre les crashs, c'est pourquoi j'ai mis entre parenthèses un double facteur, mais possible que cela s'approche plus du triple. Nous savons qu'il y a eu des consignes de sécurité contradictoires lors de l'évacuation de WTC2 mais pas à quels étages en particuliers ni la proportion de gens qui en ont tenu compte...
4) D'après le Docu. de la BBC( Diffusé sur FR2 en 2006) "les escaliers ne ménagent un espace que pour 2 personnes à la fois." Dans son livre,
B.Dellinger décrit la descente jusqu'aux premiers étages de la tour 1 comme longue et laborieuse ;
[...]"Au 44e, des agents de sécurité nous incitent à prendre les ascenceurs express jusqu'au rez-de-chaussée. J'obtempère, docile et déja un peu
hébété. Mais, sur le palier du Skylobby, se presse, une cohue qui ne m'inspire pas. Trop de monde, je ne le sens pas. je retourne vers l'escalier
et je retrouve le glissement irrégulier de la chaîne humaine qui évacue la tour. C'est lent, les bouchons sont fréquents, les ralentissement inexpliqués"
[...] p.21
[...]" quarante minutes pour descendre 40 étages à peine (37), les dix derniers en courant. Il m'aura fallu tout de même
près de cinquante minutes pour arriver dans l'atrium"[...] p.28 ( soit environ 1minute - 1,10minute par étage au dessus du 10ème...)
Un passage un peu à part, mais intéressant aussi, je trouve ;
[...]"En évacuant la tour, jamais une seule fois, pas l'espace d'une fraction de seconde je n'ai été bousculé ou stressé par le personnel de sécurité.
En arrivant au pied de l'escalier roulant, j'identifie la clameur que j'entends depuis l'entrée dans la zone commerciale. En haut de l'escalier, un agent
du FBI hurle : "Foutez le camp ! Evacuez ! Evacuez ! Dégagez !" Il s'époumone en faisant des moulinets." Partez !
Vite, vite, vite, cassez-vous !" Son expression d'urgence est sans appel, sa physionomie, impérieuse, il éructe et supplie à la fois, il sait qu'il
peut sauver des vies, il a conscience du danger imminent, il tonne et implore." [...] p.29-30
5)
Suggestion MIHOP ? ( à ne pas pas prendre au premier degré...):
"
Les frappes ont pour localisation des étages "sensibles" (cf sujet "911: des salles informatiques des 2 tours"...)
Profitons de ce que l'affluence/fréquentation du WTC est (serait) statistiquement assez faible entre 8h30 et 9h pour limiter le bilan humain tout en conservant l'impact
spectaculaire. Mise en place d'un timing pour chaque tour suffisament long pour évacuer les "inf./" et fragiliser suffisament les structures,
et suffisament court pour éviter que les pompiers n'atteignent les zones de crashs et ne communiquent trop précisément sur l'étendue réelle des dégâts (c'est ce qui s'est plus ou moins produit au WTC2) On aura pris soin également de pré-programmer un mailing de mise en garde directes ou indirectes à l'endroit de certaines compagnies ou
visiteurs la veille pour les dissuader de venir ce jour-là ou ce matin-là...
(des rumeurs à ce sujet ?)
A raison de 1minute- 1,10 minute de descente en escalier par étage; D'après notre prévision sur le nombre d'occupants dans les tours aux heures des frappes ;
Pour ceux qui se trouveront aux alentours des 90ème-92ème du WTC1, c'est à dire à la limite de la zone du crash, les 102 minutes entre l'impact et l'effondrement devraient
être théoriquement suffisantes, même s'ils sont déboussolés il y a un tout petit peu de marge.
On frappera WTC2 en second, pour que les ascenceurs fassent redescendre un maximum d'occupants pendant les 17 minutes avant le second crash, étant donné que le point de guidage et d'impact est plus bas que pour WTC1. Si trop de monde évacue WTC2 avant sa frappe, on fera en sorte de renvoyer les gens dans leur bureaux en les rassurant, pour satisfaire le quota prévisionnel de victimes nécessaires dans l'attentat pour que les opportunités et légitimités géopolitiques qui devront en découler soient à la mesure.
Suggestion Al-Qaida ? :
Et si on se mettait à la place du terroriste d'Al Qaida qui planifie les attentats, ne serait-il pas plus intéressant de frapper les tours
à une heure de forte affluence où les tours sont "remplies", en prenant soin de faire piquer les appareils juste avant les
impacts pour isoler encore davantage d'étages et donc éliminer plus d'"infidèles"? et par-là même augmenter la masse d'étages
potentiellement en porte-à-faux et donc les contraintes sur la structure... Lorsqu'on est capable de duper la sécurité aérien-
-ne et les services secrets de la première puissance mondiale, ce genre de détails "techniques" ne passerait, vraiment, que pour du détail.
Remarquez qu'on pourrait émettre une troisième suggestion, LIHOP, avec les éléments des 2 précédentes.
Le mot de la fin ? ;
Des tours prévues pour brasser des dizaines de milliers de personnes quasi vides à une heure de pointe en semaine, ou
vidées juste à temps ? ou les deux peut-être...
Je n'exclue pas d'avoir commis des erreurs, néanmoins quel avis avez-vous là-dessus ? Merci d'avoir eu la patience vous taper ce pavé, j'ai essayé de faire concis mais là c'est raté ^^
Mentos
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jolie reflexion et jolie dvlppt ! , le fait que les frappes se soient passées au moement ou le wtc est relativement vide a déjà été soulevé
si je me mets à la place de bush je dirais, baa plus tôt c'était l'heure de leur prière, et plus tard aussi et vu que ce sont des fanatiques...
^^
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Mentos a écrit:
Et si on se mettait à la place du terroriste d'Al Qaida qui planifie les attentats, ne serait-il pas plus intéressant de frapper les tours à une heure de forte affluence où les tours sont "remplies", en prenant soin de faire piquer les appareils juste avant les impacts pour isoler encore davantage d'étages et donc éliminer plus d'"infidèles"?
Sans avoir fais ces interressants calculs, j'étais arrivé à la même interrogation, d'ailleurs si l'on en juge par la précision de frappe sur le pentagone au rez de chaussée, tout en évitant les bureaux des pontes, il semble curieux que ces sympathiques terrorristes aient visé les twins aussi haut.
Bizarre ! Vous avez dit bizarre !
Dernière modification par W.Wallace (02-08-2007 16:27:17)
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Bienvenue "Mentos", ton exposé est excellent et fait réfléchir.
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En effet, c'est une question qui ne peut être évitée ... ce nombre de mort est anormalement bas ...
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On essaye de faire passer les terroristes pour de grand génie ayant reussi à bluffer tous les services de renseignement ... mais quand on voit que :
- ils laissent trainer dans leur vehicule tous les papiers et toutes les preuves
- ils disent presque texto à leur instructeur qu'ils s'en foutent du decolage et veulent juste savoir piloter
- hanjour choisi la difficulté en faisant une manoeuvre casse-cou pour aller se planter sur la facade en renovation du pentagone en volant au rase motte au risque de se planter dans la pelouse ou sur l'autoroute en choppant les pylones, au lieu de faire un piqué tout droit sur le toit du pentagne au dessus du bureau de rumsfled
- que les deux autres lancent leur avions sur le sommet des tours ou lieu de les chopper le plus bas possible et ce à une heure ou elles sont encore presque vide.
on se dit que ces terroristes on plus l'air d'andouilles qu'autre chose.
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Il faudrait quand même remercier Al Qaïda pour ce cadeau, il est rare de nos jours de voir des terroristes aussi préoccupés par une limite de victimes !
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En effet, il y a comme un vague parfum d'inside job....
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Le peu de victime est en effet un element etrange. Le jour du drame, en regardant les images a la tele, ma premiere reaction a ete : il va y avoir 20.000 morts, 50.000 meme peut etre...
Et bien non.
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... 10.000, ... 20.000, ... 50.000 ...
Merci donc à William Rodriguez qui les a presque tous sauvé
Sérieusement, je serais curieux d'avoir son avis là dessus
Dernière modification par Spaceeman (03-08-2007 14:59:22)
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Le pire des scenarios aurait été le crash d'un avion sur une centrale nucleaire!
Tout ce qui a été tenté ce jour là releve de l'impossible et pourtant tout été parfait, tout sauf la sécurité des
citoyens américains qui n'etait en aucun cas assuré.
Personne n'a réagi dans un momment d'extreme urgence, malgré d'importantes menaces d'attentats, personne ne s'est soucié de rien.
Et il est evident qu'il n'y a pas eu autant de morts auquel on aurait pu s'attendre, heureusement!!!
Comme si tout avait été calculé pour qu'il y ai le moins de victimes possible.
Se qui a pas marché ce jour là c'est la defense! des inutiles, des bons a rien, des zeros, incapable de prevenir, une honte de n'avoir su réagir.
Il y a des responsables qui n'ont pas fait leurs travail et qui n'ont etaient aucunement mis en cause, pourquoi?
Ils ont laissés la porte ouverte se jour là, le jour ou justement il n'aurai pas fallut.
Rien de clair la dedans et pourtant tout a l'air super clair pour les autorités.
Ne pas chercher a savoir, c'est cacher ces erreurs!
Jamais cela n'aurait du se produir et pourtant cela c'est produit!
Qui a été mis en cause vis a vis de la sécurité?
La vérité est que ces attentats ont permis a certain d'en tirer des benefices, et pas des moindres, seul le peuple
n'a pas tiré bénéfice de cela, mais ont du envoyer leurs enfants a la morts.
Et donc, n'oublions pas que ces attentants n'on pas fais que 3 500 victimes, se qui a a d'ecoulé de ceux-ci en a fais 100 fois plus, et pas seulements des américains.
matrix a écrit:
A la télé ils disaient à l'époque qu'on pouvait parler de 10.000 morts avant de savoir les chiffres définitifs... vous vous en souvenez sûrement aussi...?
Le chiffre parraissait incroyablement bas par la suite.
Ca me fait penser, pour minimiser le coup, au type qui rentre tard chez lui, après une soirée avec sa maitresse qui s'adressant a sa femme, dit.
""Chérie!, tu devinera jamais ce qu'il m'est arrivé!.
Non!
J'ai eu un accident et j'ai flingué la voiture.
Au mon dieu j'espère que tu n'as rien!
Mais non j'ai rien, c'était une plaisanterie.
Haa ça va mieux, tu me rassure.
Même effet t'annonce + de 10 000 victimes, pour bien marquer , et choquer les esprits, et au bout du compte t'en trouve 3 000, " t'as minimisé le truc ".
Ceci dit, il est vrai que pour des mecs qui voulaient faire le maximum de victimes, ils ce sont plutôt débrouillés comme des manches question horaire,
mais à contrario, étaient bien informés des manoeuvres de simulation d'attentat effectuée par l'armée ce jour là.
Quelle farce!
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Ben alors quoi?
Pourquoi les terroristes n'auraient-ils pas une conscience de classe??
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Mentos a écrit:
(...)
Je me permets de compléter cette information par un passage tiré du livre de Bruno Dellinger, "World Trade Center, 47ème étage"
(...)
Je tiens à préciser, à l'intention des sceptiques mais pas seulement, que B. Dellinger, ressortissant Français, était fondateur et patron d'une petite société (Quint Amasis) qui avait ses bureaux au 47ème étage du WTC1 depuis plusieurs années. Il a survécu de justesse, livrant un témoignage, à chaud, fort et précieux en descriptions et en vécu.
Tout le monde ne connaît peut-être pas ce petit ouvrage, publié en 2004 aux Editions J'ai Lu (avec copyright des Editions Robert Laffont, 2002). Cinq passages en sont reproduits ci-dessous à titre d'invitation à la lecture (ainsi qu'à la réflexion, s'ils peuvent encore lui apporter quelque chose).
Page 26. Ayant descendu les escaliers, B. D. arrive dans l'atrium.
« La dévastation est sans nom. Les plaques de marbre se sont détachées des murs, elles gisent en morceaux sur le sol et je marche dans de l'eau jusqu'aux chevilles. De la fumée perturbe l'air d'habitude si clair, filtré, frais, climatisé. Les bacs à fleurs sont renversés, les drapeaux arrachés. Le personnel semble un peu hébété, les évacués aussi. Je ne comprends rien à cette destruction, car rien ou presque, dans ma cage d'escalier, ne laissait soupçonner de pareils dégâts ! Plusieurs semaines plus tard, on m'expliquera qu'un des réacteurs du Boeing 767 d'American Airlines est descendu par une cage d'ascenseur avant d'exploser dans l'atrium. »
Page 40. Un petit peu plus tard, en ville, avec des agents du FBI.
« Un avion s'est écrasé sur le Pentagone. Maintenant, ils évacuent tout le monde sur le Brooklyn Bridge. Tu fais comme tu veux mais le Brooklyn Bridge c'est pas la meilleure direction. Ça fait trois mois qu'on est sur les dents et qu'on sait qu'un attentat se prépare. Le Brooklyn Bridge est une cible potentielle, je n'irais pas. Ce que tu fais, tu vas à l'hôpital et tu te fais faire une piqûre contre l'anthrax. Qui sait quelles saloperies il y avait dans ces avions. »
Page 109. Trois semaines ont passé.
« Un ordinaire bien évanescent, qui se révèle un cautère sur une jambe de bois car soudain, le 5 octobre, se produit ce que l'ensemble du pays redoutait et discutait depuis le 11 septembre sur toutes les chaînes de télévision : un premier mort, par contamination à l'anthrax. »
Page 143. Par la suite, B. D. se rend au siège de la J. P. Morgan Chase Manhattan. Il espère retrouver ses contrats, qui se trouvaient dans un coffre, dans une agence au WTC. On le conduit dans un sous-sol.
« Puis j'aperçois des ouvriers qui s'affairent autour d'un amas de métal. La rangée de coffres est là, l'acier est tordu, torturé, déchiqueté, tourmenté par le feu au point qu'il ne ressemble plus à de la matière solide. C'est un bloc de rouille supplicié, à même le sol. (...) j'ouvre le tiroir sur une petite table. Elle prend une photo : un amas stratifié de papier noir, c'est tout ce qu'il reste de mes contrats.
Je regarde de plus près. Les strates sont d'une sécheresse de mort, je les effleure à peine, elles s'effritent. Je regarde de plus près encore, je remarque une forme rectangulaire un peu plus grande qu'une carte de crédit. Les proportions me semblent familières, mais il faut que je m'approche encore pour reconnaître l'en-tête d'une enveloppe intacte, réduite à quelques centimètres de long, miniaturisée. ''Le feu a brûlé sans discontinuer pendant cinq jours tout autour de la chambre forte. La température est montée à près de mille deux cents degrés dans cet enfer, l'eau a été vaporisée, m'explique Karuna, qui fixe mon visage décomposé. Ce n'est pas du papier brûlé, rien n'a brûlé. C'est du papier rétréci, du carbone à l'état presque pur, même les pierres précieuses n'ont pas résisté à cette chaleur.'' Face à une telle démesure, mon sens des éléments peut-il encore être identique ? »
Page 175. B. D. évoque l'examen des débris qui ont été installés à la décharge de Fresh Kills, dans Staten Island.
« Les enquêteurs découvrent une partie des soutes à bagages des avions suicides, certaines contiennent les valises des terroristes. On retrouve dans ce chaos deux segments d'ailes des Boeing, des hublots, par lesquels ceux des passagers qui ont vu venir la mort ont regardé avec effroi s'approcher les bâtiments. »
Dernière modification par Noisse (17-10-2014 23:51:19)
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http://www.francesoir.fr/actualite/inte … 97562.html
Le soulagement de l’unique rescapé français
Il se trouvait au 47e étage d’une des tours jumelles le jour de l’attaque d’al-Qaida. Bruno Dellinger revient sur la mort de celui qui voulait être son bourreau.
Il est sans doute le plus concerné de nos compatriotes par la mort de Ben Laden. Bruno Dellinger, miraculé des attentats du 11 septembre, a été le seul rescapé des cinq Français qui se trouvaient dans le World Trade Center en cette journée dramatiquement historique. De cette expérience, ce passionné d’art moderne a tiré un livre (*) où il raconte : « J’ai cru devenir fou. » Depuis dimanche soir, et le coup de fil d’un ami vivant en Afghanistan, Bruno Dellinger se décrit simplement comme « soulagé ».
« La vie de Ben Laden, c’est une vie complètement ratée. Dix ans après le 11 septembre, je ne suis pas sûr que sa cause, pour laquelle j’ai le plus grand mépris, ait avancé », analyse ce père de deux enfants, qui exerce désormais comme consultant en région parisienne. S’il avait croisé le Saoudien le 12 septembre 2011 ? « Je ne sais pas ce que j’aurais fait. Peut-être l’aurais-je étripé ou torturé… Il y avait quelque chose de satanique chez cet homme. »
Pour le futur, le rescapé français a bien conscience que la mort de Ben Laden ne résoudra pas tout, mais « les causes fanatiques sont toujours portées par des images. Briser l’image du responsable d’al-Qaida, c’est un peu aussi briser son combat ».
Une histoire passionnante, effectivement.
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Bruno Dellinger est complètement pro-VO, sinon nos médias se seraient bien gardés de l'invité de temps à autre dans les quelques émissions de télé ou de radio où il est intervenu (encore récemment).
Il n'a pas cherché à creuser, il est dans le déni.
Mais son témoignage écrit sur ce qu'il a vu et entendu est néanmoins intéressant.
Exemple :
A propos d'un agent du FBI, B. Dellinger a écrit:
Ça fait trois mois qu'on est sur les dents et qu'on sait qu'un attentat se prépare.
Malheureusement, ça ne semble pas l'avoir pas perturbé le moins du monde d'entendre ensuite les mensonges à répétition de Bush et son orchestre.
Il faudrait pouvoir l'interroger dans ce sens. Je ne m'attends pas à ce qu'un journaliste le fasse.
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Merci Mentos pour cette analyse rigoureuse et objective. Il y a de quoi avoir des soupçons sur la prescience de l'événement. M'enfin bon ici ça n'effraiera personne.
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